EGLISE SAINT-JEAN BAPTISTE DE SALLESPISSE
Présentation :
Au XII° siècle (vers 1180), l'église de Sallespisse dépendait du diocèse de Dax. Elle figure dans le Cartulaire de la Cathédrale de DAX (XI° - XII° siècles),
parmi les 300 églises de ce diocèse, sous le nom de :
SANCTUS JOHANNES DE SALES PIZOU.
De ce fait, Saint Jean Baptiste est devenu le Saint Patron de la Paroisse.
Résumé de l'Historique :
Cependant, il n'y a aucune indication sur l'emplacement de l'édifice. On entend, parfois, dire que c'était la chapelle du château qui « servait » d'église à la Paroisse. C'est
plausible, compte tenu de la proximité immédiate du château et, également, de l'intérêt apporté par les châtelains successifs : Seigneurs de Salles, Famille de Laur, Famille d'Arnous-d'Ariste et,
depuis 1879, la famille de Bigault de Cazanove.
** Comme l'écrit Mme Suzanne TUCOO-CALA, historienne du Protestantisme en Béarn, au XVI° siècle, comme partout en Béarn où les églises catholiques furent transformées en temples, Jeanne
d'Albret affecta les églises, (y compris l'église Saint Jean Baptiste de Sallespisse) à l'exercice du culte réformé (voir recensement du …... sur lequel figure Sallespisse). Y a t-il eu jamais
des célébrations de cultes ?
Mais à partir de 1620, lorsque Louis XIII vint prendre officiellement possession du pays, tout en jurant fidélité aux Fors et Coutumes du Béarn qu'il intègre désormais dans le royaume de
France, et lorqu'il vint rétablir, non moins officiellement, la religion catholique (rétablie en fait par Henri IV dès 1599), les églises furent restituées au clergé romain et les protestants
durent construire leurs propres « maisons d'oraison ».
Les protestants de Sallespise durent se rendre sur les lieux de culte d'Orthez ou du Désert.
** Concernant les restaurations successives, les agrandissements, il est, bien souvent, difficile, à la lecture des procès-verbaux des délibérations du Conseil Municipal, de faire la part
entre les projets et les réalisations effectives. Il n'est pas, non plus, aisé de déterminer avec précision, les dates et les étapes de l'évolution de cette église parce que les problèmes
financiers imposaient fréquemment, des reports dans le temps. Il n'existe aucun procès-verbal de réception de travaux. Seule, une plaque, datant de 1843, est scellée dans le choeur.
Dans l'inventaire fait par l'Agent du Fisc, en 1906, suite à la loi de 1905 sur la Séparation de l'Eglise et de l'Etat, il est précisé que « l'église ne renferme aucun objet d'art ou aucun
meuble présentant in intérêt historique ou artistique ».
Cependant, remarquons, dans la nef, l'immense tableau représentant Saint Jean Baptiste administrant le baptême. Réalisé en 1845-1846, par Antoine HENAULT, artiste peintre, élève du célèbre
artiste Dominique INGRES, il s'agit d'une copie d'après l'oeuvre de Nicolas POUSSIN, conservé au Louvre, intitulé : « Saint Jean baptisant le peuple ».
Du point de vue architecture, rien de remarquable, rien « d'ancien » n'est apparent : aucun mur ancien, aucune vieille pierre, aucune charpente, aucun pilier, aucune niche, aucune
statue faisant penser au style gothique ou roman... On peut dire que cette église est contemporaine, même s'il est très probable que les murs d'un ancien édifice sont cachés par suite des
restaurations signalées vers 1780 et à partir des années 1840.
Grâce à des dons et des legs importants faits par les différents Châtelains, et autres riches propriétaires, puis par l'intervention directe de la Commune, l'église connut des transformations
importantes, parmi lesquelles, la construction, par le Baron de Laur, de la petite chapelle (de la Vierge), vers 1780, la création du maître-autel (1844) et l'aménagement du Choeur, puis, en
1877-1878, grâce à un legs « très généreux » de Mme ARNOUS-D'ARISTE, le prolongement de la chapelle (partie arrière), le rehaussement de la voûte, l'exhaussement de la nef et la réfection
des fenêtres, sans oublier la refonte de la cloche.
A la même période, une famille de Sallespisse, venant de La Martinique, fit don des 14 stations du Chemin de Croix.
Par délibération du Conseil Municipal, en 1898, furent décidés les travaux de restauration du clocher dont la flèche menaçait ruine.
Grâce à plusieurs généreux donateurs, dont certains sont bien identifiés, les fenêtres furent équipées de beaux vitraux (1926 -1931).
Un événement remarquable :
Comme son Saint Patron, l'église connut le même terrible sort : elle fut décapitée !
Ce fut un événement dans la Commune.
En effet, suite à une violente tempête, le 26 juillet 1971, le clocher fut arraché. Le joli et fin « haut de forme » fut remplacé, quelques mois plus tard par un classique « béret
béarnais ». D'aucuns espèrent que, grâce à un legs ou à une belle subvention, la Commune pourra faire procéder à la pose d'une belle flèche...
En guise de conclusion :
Enfin, n'hésitons pas à souligner que, grâce au dynamisme de ses Curés, avec la participation de la Paroisse et des ¨Paroissiens, grâce à la volonté de la Municipalité, la Commune fait de gros
efforts pour assurer l'entretien de son église, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur, dans le porche, la salles de catéchisme, à la sacristie, crépissage des murs extérieurs, cadran solaire, puis,
en 1995, à l'intérieur, dallage du sol, peintures intérieures, électricité, chauffage et, en 2005, réfection du beffroi, changement de l'horloge, allées...
Nombreux sont ceux qui disent que, malgré son manque d'intérêt architectural, malgré ses murs extérieurs gris et son clocher raccourci, en y pénétrant, l'église de Sallespisse, avec ses couleurs
chatoyantes et ses voutes gracieuses, inspire sérénité, calme, et invite, naturellement, au pieux silence et à la méditation.
Jean-Pierre LAPOUBLE
En guise de prologue :
Dans l'Eglise de Salles...
Lorsque j'entre dans l'église de Salles,
près des tombes portant des noms qui me sont
chers,
je m'avance, sans bruit, dans le pieux
silence.
Les mots de la prière montent en moi, et puis
s'effacent :
Pater noster … Ave Maria …
Je m'arrête un instant devant le retable
de Jean-Baptiste versant l'eau sur les fronts.
Puis je vais vers ce retrait d'ombre où
veillent
La Sainte Vierge et Saint Joseph.
Je lis, sur un humble carton :
« Glorieux Saint Joseph, guidez-nous ... »
Parfois, j'allume un cierge.
Et je m'en vais,
avec, dans mon coeur, la pensée et l'âme de tous les
miens.
Poème de Roger GONOT. Décembre 1995.
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Annexes : éléments complémentaires
A propos de la tempête de juillet 1971, - tiré de la Feuille Paroissiale n° 7 d'août 1971.
Lundi 26 juillet 1971 : ce jour-là restera inscrit dans vos esprits à tous, dans vos yeux aussi ! Une demi-heure aura suiffi pour semer la désolation dans notre
village et la région...
De larges plaies béantes dans les toitures, des arbres arrachés, des récoltes saccagées, tel est le lourd bilan qui apparaissait !
Au milieu de ce spectacle déchirant pour tous, l'Eglise se dressait frappée, elle-aussi, bien dûrement : clocher arraché, cimetière éventré...
Rapidement chacun s'est mis au travail pour panser les plaies : réparation des toitures, dégagement des routes...
Le bilan des dégats s'avèrera d'heure en heure plus lourd et, pour tous, sera fortement ressenti pendant longtemps.
Que reste-t-il à faire ? Nous décourager ? Là n'est pas la solution. Nous révolter contre le ciel ? Peut-être, ce malheur est-il l'occasion
d'écouter la voix de Dieu, si faciment oubliée... (...) L'Eglise qui était fermée dimanche dernier par mesure de sécurité sera de nouveau ouverte au culte dimanche prochain. La Communauté
Paroissiale est invitée à s'y rassembler pour la messe de 9 h 30. Toutefois, il faudrait que quelques personnes acceptent de venir ce samedi après-midi pour remettre l'intérieur en état.
D'avance, nous les remercions. (.......)
Votre Curé
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Intervention du Député des Basses Pyrénées et d'Orthez, en faveur de l'Eglise de Sallespisse.
Paris, le 13 février 1845
Monsieur le Ministre,
Depuis longtemps l'importante commune de Sallespisse qui a fait de grands frais pour la reconstruction de son église s'est adressé à moi pour obtenir de votre
Département un tableau de sainteté. J'ai l'honneur de solliciter de vous cette faveur, en vous priant de choisir pour l'exécuter M. Hénault, un des élèves des plus distingués de M.
Ingres.
Agréez, Monsieur le Ministre, l'assurance reitérée de ma haute considération.
Liadières, député des B.Pyrénées.
lettre à M. Le Comte DUCHATEL, Ministre de L'Intérieur.
Dimensions du tableau : avec cadre: L = 4,20 m. - H = 3 m.
sans cadre: L = 3,80 m. - H = 2,60 m.
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Eléments recueillis dans diverses sources :
** L’historien Dubarat, (Etudes historiques, en 1895), fait état du procès-verbal d’une visite pastorale en avril 1741 :
Sallespisse : Saint Jean Baptiste. Tableau. Le baron de Salles patron. Fondation Guilhamet du 6 juillet 1739. Gros décimateur : baron de Laur. Le quart des dîmes au baron de Vignes.
Paul PHILIPPON, curé. 400 communiants. La chapelle de Saint Jean de Rontun en mauvais état est interdite.
** L’historien Louis Batcave mentionne, dans une note, que des réparations furent effectuées en 1779-1780, sans préciser lesquelles.
** Indices trouvés dans l’église :
*- Sur la pierre tombale du baron Pierre Maxime DE LAUR (1753-1837), face à l’autel de la chapelle latérale, est inscrite l’épitaphe suivante :
Au fondateur de cette chapelle : … mais, là-haut, il vivra pour ses vertus, sa foi ; ici-bas, dans nos cœurs, par la reconnaissance.
** Quelques extraits tirés des registre des délibérations de la Commune :
*- 14 novembre 1790 : sous le porche de l’église du lieu de Salles, se sont réunis M. DELISSE, Curé…etc…
…. Attendu que l’heure de la messe est arrivée, M. le Président demande à lever la séance et la renvoyer à 2 heures après midi. Le Président, DELISSE, Curé.
*- 3 février 1791 : des particuliers de la Commune disent qu’il conviendrait de faire des offres aux enchères qui doivent se faire des mazures et terreins en dépendant de l’église de
Rontun située au présent lieu pour être employés les susdits matériaux à la construction d’une petite maison commune laquelle devrait servir pour des assemblées de la communauté, pour le dépôt
des archives et pour la petite école.
-_-_-_-_-_-_ voir aux A.D. registre BB.1 1779-1792 : délibérations réparations à l’église, vol de la cloche de l’église de Rontun
** Sur la pierre tombale du Baron Pierre Maxime DE LAUR (1753-1837), face à l’autel de la chapelle latérale, est inscrite l’épitaphe suivante :
Au fondateur de cette chapelle : …Mais, là-haut, il vivra pour ses vertus, sa foi ; ici bas, dans nos cœurs, par la reconnaissance.
** Une petite plaque de marbre porte les mentions suivantes :
Fait par SPAZZI frères de Saint Sever – 1843 –
LAMAYSOUNOUBE Michel, Curé.
Il s’agit de la création du maître-autel, réalisé, en 1843, par les marbriers ci-dessus.
*- 27 juillet 1842 :
** Un document, aux Archives Départementales, concerne la refonte de la cloche, en 1853.
L’inauguration eut lieu, la même année, avec, comme Parrain, Mr Gustave ARNOUS, (du Château), Chevalier de la Légion d’Honneur, comme Marraine, Madame Marie-Joséphe D’ARISTE, son épouse. Le Curé
est Jean-Baptiste PONS. Le Maire est Antonin DAUBAGNA, Long.
Caractéristiques de la cloche : diamètre : 0,87 m – poids : 360 kg – effort en volée : 420 kg – note : La – fondue par DELESTAN, fondeur à Dax.
** Le Conseil Municipal, par délibérations en 1875, 1876, accepte les legs, faits au nom de la Fabrique, par Mme Marie Josèphe ARNOUS, née D’ARISTE, châtelaine, à savoir 10.000 fr et un lopin de
terre, destinés à prolonger la chapelle existante, à rehausser la voûte de l’église, à l’exhaussement de la nef et à la réfection des fenêtres. Le Curé, Mr l’abbé PHILIPON, fera un don de 926 fr,
tandis que, par souscription volontaire, des propriétaires s’engagent pour transports divers et déblaiement du sol du bas-côté. En 1848, le Conseil Municipal votera un crédit-secours
complémentaire de 400 fr.
Les travaux furent suivis par Henri D’Arnaudat, architecte à Orthez.
Le procès- verbal de réception des travaux fut signé le 13 décembre 1877.
** Probablement, à cette période, l’église fut dotée d’un immense tableau représentant Saint Jean Baptiste administrant le baptême. Il s’agirait d’une copie réalisée en 1845-1846, par
Stéphanie HENAULT-SERON ( ??) (élève d’INGRES et auteur d’autres peintures dans les églises de
Sault de Navailles et de Navarrenx) d’après un tableau de Nicolas POUSSIN, conservé au Louvre.
*-
*- 5 mars 1876 : Charles Darricarrere, Maire, présente le projet de restauration de l’église établi par d’Arnaudat, architecte à Orthez.
Le Conseil Municipal fixe les ressources detinées à couvrir cette dépenses :
-
somme disponible dans la Caisse de la Fabrique et provenant du legs fait par Mme Arnous (voir testamant) d’un montant de 10.000 f
-
don fiat par Mr. l’Abbé Pon, Curé de Sallespisse (engagement souscrit de 926 f)
-
souscription volontaire des propriétaires pour transports divers et déblaiement du sol des bas-côtés.
Accord à l’unanimité.
*- 20 octobre 1878 : le Conseil Municipal vote un crédit de 400 f pour l’affecter au solde des travaux de restauration de l’église, le Conseil tenant à
venir en aide à la Fabrique de l’église, celle-ci n’ayant pas les ressource suffisantes pour couvrir la totalité de la restauration.
Accord à l’unanimité.
** Par délibération du Conseil Municipal, en 1898, fut accepté le projet de restauration et d’exhaussement du clocher, dont la flèche menaçait ruine.
Les travaux dirigés par Mr BOURDETTE, architecte à Orthez, furent adjugés à l’entrepreneur Pierre BERTIERE, de Bonnut et achevés avant juillet 1901.
Il existe, aux Archives Départementales, un dossier comprenant les correspondances entre le Maire, le Sous Préfet d’Orthez et le Directeur des Cultes, Charles DUMAY.
** Lundi 26 Juillet 1971 : ce jour reste inscrit dans la mémoire de beaucoup de Sallespissiens. Un ouragan traversa notre Village et dévasta tout sur son passage. Selon la Feuille
Paroissiale d’Août 1971,outre « de larges plaies béantes dans les toitures, l’église se dressait, frappée, elle aussi, bien durement : clocher arraché, cimetière éventré... ».
Le joli et fin chapeau « haut de forme » fut remplacé, quelques mois plus tard, par un classique « béret béarnais ». Quand refera-t-on la flèche d’antan ? Cette question
est, parfois, posée par des nostalgiques. A ce jour, contrairement aux siècles précédents, aucun legs n’a été enregistré de la part de généreux donateurs. Les temps ont changé et les subventions
d’état sont rares.
Août 1971 : la feuille d’information paroissiale relate ainsi les suites de l’orage de juillet :
« ce jour là restera inscrit dans vos esprits à tous, dans vos yeux aussi ! une demi-heure aura suffi pour semer la désolation dans notre village et la région…De larges plaies
béantes dans les toitures, des arbres arrachés, des récoltes saccagées, tel est le lourd bilan qui apparaissait ! Au milieu de ce spectacle déchirant pour tous, l’église se dressait frappée,
elle aussi, bien durement : clocher arraché, cimetière éventré, réparation des toitures, dégagement des routes… Le bilan des dégâts s’avérera d’heure en heure plus lourd et, pour tous, sera
fortement ressenti pendant longtemps…
Que reste-t-il à faire ? Nous décourager ? là n’est pas la solution. Nous révolter contre le Ciel ? Peut-être ce malheur est-il l’occasion d’écouter la voix de Dieu si
facilement oubliée : les textes de ces dimanches prennent une résonance particulière dans l’épreuve… Nous jalouser ?Ce serait la tentation première de nous replier sur notre malheur ou
au contraire sur notre sécurité alors que nous devrions nous sentir solidaires et attentifs à la souffrance des autres autant qu à la nôtre.
L’église qui était fermée dimanche dernier par mesure de sécurité sera de nouveau ouverte au culte dimanche prochain. La communauté paroissiale est invitée à s’y rassembler pour la messe de
9h 30. Toutefois,il faudrait que quelques personne acceptent de venir ce samedi après midi pour remettre l’intérieur en l’état. D’avance, nous les remercions. Par ailleurs, il serait bon
d’organiser une prise en charge de l’entretien de l’église par des équipes qui se relaieraient : parlez-en entre vous et mettez-nous au courant : vos idées seront les bienvenues.
** Chemin de croix :
D’après le témoignage d’un Sallespissien, probablement avant 1900, une famille de Sallespisse, Carsuzaa, maison Simoun, fit don des 14 stations du Chemin de croix, venant des Antilles, de la
Martinique.
En 1995, sous l’action du Curé, l’Abbé Roger OLHAGARAY, le Conseil Pastoral finança la réfection des peintures de chacune des stations, réalisée par Didier Lorillot, qui, un peu abusivement, se
permit d’y inscrire sa signature. Quelques paroissiens s’en émurent et, de plus, firent observer que le montant de la facture était exagérée : ils en informèrent l’Evêché.
Le Journal Sud-Ouest du 30 décembre 1995 relata cette réalisation.
** Pose de vitraux aux fenêtres : par suite de dons de certaines familles, en 1925,1926,1930,1931, toutes les ouvertures furent équipées de vitraux posés par ARCENCAM de PAU et en 1967, un
vitrail posé par Jean LESQUIBE d’ANGLET
-
Don de la famille de Bigault de Cazanove René - 1931
-
Offert par le Lieutenant et Madame Jean Laborde – 1928
-
En mémoire de Suzanne Guilhemet-T. – 1927
-
Don de la famille Tisnérot – 1926
-
En reconnaissance au Bienheureux Michel Garicoïts : Docteur G. Laffitte – 1928
-
?? en souvenir ?? ai ?ne ?? (plaque abimée)
-
Plusieurs vitraux ne comportent aucune mention de donateurs…
** Depuis lors, l’église a connu plusieurs rénovations, notamment dans le porche, crépissage des murs extérieurs, cadran solaire, puis, en 1995, dallage du sol, peintures intérieures,
électricité, chauffage, avec inauguration le dimanche des Rameaux, 9 avril 1995.
*-27 juillet 1842 : Devis estimatif des travaux à faire à l’église, au cimetière et à la salle d’école de la Commune de Sallespisse, dressé par le Sieur
Forsans, de Sallespisse :
1. réparation du sol de l’église, carrelage :
. 80 m2 de carreaux en pierre de Bidache 288 f
. transport desdits 80 m2 144 f
. 4 m3 de mortier, chaux et sable 32, 88 f
. main d’œuvre pour le placement 32 f
total : 496,88 f
2. réparation du mur de clôture du cimetière
et de la salle d’école : 265,55 f
3. construction d’un escalier pour l’entrée du cimetière :
. 7 marches de pierre taillée de la carrière de Laas 49,75 f
. les 2 pieds droits de la porte en pierre à carreaux
et coulisse, dont les têtes seront arrondies
. une porte en cœur de chêne, largeur 80 cm
et hauteur 1m20
total : 812,18 f
*- 6 août 1842 :Le Préfet valide le devis, revu et corrigé par le Conseil Municipal.
*- 30 mars 1843 : Procès verbal de la réception des ouvrages qui ont été faits à l’église et à la maison d’école. Vérification des ouvrages en
réparation faits à l’église et aux murs du clocher et du cimetière par le Sieur Jean Labarthe, 4° né, charpentier du présent lieu, entrepreneur adjudicataire.
Les travaux sont bien exécutés. Signé : Dubosq, Sorbé, Forsans,Laffitte, Tisnérot, Maire.
*-